Si les risques de collision entre les oiseaux et les éoliennes existent, ils s’avèrent minimes. Il est généralement admis que le taux de mortalité est environ égal à 4 oiseaux par éolienne et par an. Ce chiffre peut varier selon la configuration du parc éolien, le relief, les conditions météorologiques ou encore la densité de l’avifaune.
Selon l’étude de la LPO parue en 2017, la mortalité réelle varie entre 0,3 et 18,3 oiseaux tués par éolienne et par an. Résultats comparables à ceux obtenus aux Etats-Unis (5,2 selon Loss et al, 2013) ou au Canada (8,2 selon Zimmerling et al, 2013).
La LPO préconise de refuser l’implantation dans ou à trop proche proximité des ZPS (Zones de Protection Spéciale : zones Natura 2000 au titre de la Directive Oiseaux).
Néanmoins, les études d’impacts permettent désormais de limiter les effets négatifs de l’implantation d’éoliennes, grâce à un suivi ornithologique réalisé en amont. Il peut être complété après la mise en service du parc par le programme national « éolien-biodiversité ».
A titre indicatif, les réseaux routier et électrique sont respectivement responsables de la mort de 30 à 100 et de 40 à 120 oiseaux par km par an et des centaines de milliers d’entre eux sont victimes de collisions… avec les baies vitrées.
Concernant les animaux d’élevage, plusieurs expertises ont été demandées par la préfecture de Loire-Atlantique dans le cadre du parc éolien de Nozay. A ce stade les expertises commandées concluent à une absence de lien de cause à effet entre les troubles sur les animaux et les éoliennes.
Néanmoins, en Loire-Atlantique, le Préfet a pris un arrêté afin que des diagnostics sanitaires soient réalisés au sein des exploitations à proximité de la zone d’études. EEF s’est donc rapproché de la Chambre d’agriculture 44 qui a travaillé sur la rédaction d’un protocole de diagnostic sanitaire. En voici les principales étapes :
1) Recensement des établissements d’élevage sur 4km pendant les études d’impacts
2) Une fois l’arrêté préfectoral d’autorisation délivré, 3 mois avant la construction pour être exact, un diagnostic plus précis est réalisé dans un rayon de 1,5km autour de la Zone d’Implantation Potentielle (ZIP)
3) Entre 6 mois et 1 an après la mise en service industrielle du parc, un diagnostic identique sera fait sur les mêmes exploitations.